De bois et de copeaux | Exposition d’ébénisterie d’art

ALEXANDRA D. PHANEUF | Alexandra a grandi à Drummondville, au centre du Québec. Depuis qu’elle est petite, elle retape de vieux meubles avec sa mère. En renouant avec cette passion durant la pandémie, elle a découvert le site Internet l’ÉÉAM. Envahie de papillons au ventre, elle a su qu’elle devait s’inscrire. Pour Alexandra, rien ne vaut la satisfaction de passer une planche brute au planeur et la voir ressortir toute propre; en fait la voir pour la première fois. Selon ses dires, les tenons mortaise auront sa mort. Peu importe la minutie qu’elle applique, elle n’arrive jamais à réaliser à la perfection ces mythiques assemblages. Son passage à l’ÉÉAM lui a appris beaucoup sur elle-même et sur sa façon de travailler. Elle souhaite garder le souvenir de ses chargé.e.s de cours passionné.e.s et passionnant.e.s.

CLÉMOT COUTURE  | Clémot a grandi à Pantin, en banlieue parisienne. Entouré de jeunes de son âge et stimulé par une foule d’activités, il a toujours eu besoin de s’évader à travers la création. Dès qu’il a découvert l’ébénisterie, les techniques, la précision et l’assiduité qu’exige ce métier d’art l’ont interpellé. Clémot prend plaisir à explorer les formes, les couleurs et les textures du bois. Il se sent privilégié de pouvoir imaginer un objet, lui donner vie et le partager avec d’autres. Moins à l’aise avec les démarches de ventes, il préfère l’improvisation créative et la résolution de problème. Son cheminement à l’ÉÉAM lui aura appris l’entraide et la patience. Il a particulièrement apprécié l’ambiance familiale de l’École et la passion du personnel enseignant.

THOMAS VIEREN | Thomas a grandi à Dijon en France. Il a choisi l’ébénisterie parce qu’il ressentait un attrait particulier pour le bois et voulait apprendre à faire quelque chose de concret avec ses mains. Adepte du travail lent et méticuleux avec les outils manuels, cet esprit rigoureux voue un intérêt particulier pour le réglage et l’affûtage des outils. Plus inconfortable avec les imprévus, Thomas apprend s’adapter avec cette facette inévitable du métier. Son parcours à l’ÉÉAM lui aura permis de développer sa patience, son sens de l’organisation et d’acquérir un important bagage de connaissances qui l’accompagnera tout au long de sa carrière.

VINCENT HÉBERT-DULUDE  | Vincent a grandi en Montérégie, dans le village de Sainte-Martine et dans la campagne d’Ormstown. Passionné d’ébénisterie depuis son enfance, Vincent s’est laissé guider par son engouement pour le travail manuel en choisissant son domaine d’études. Il apprécie pouvoir manipuler la matière avec ses mains, la travailler pour lui donner une forme complètement différente de ce qu’elle avait à l’origine. Imaginer des projets, les mettre sur papier et les fabriquer est très gratifiant pour lui. Amoureux du bois, Vincent a beaucoup de difficulté à se défaire des retailles même si elles sont trop petites pour être réutilisées. De son cheminement à l’ÉÉAM, il retient qu’il est toujours possible de pousser ses idées plus loin.