Sarah-Maude Laliberté joue dans Tiny Pretty Things, la toute première série sur le ballet produite par le géant américain du divertissement en ligne. La série de fiction, déjà traduite en 80 langues, a pris l’affiche le 14 décembre.
Adaptés du roman éponyme, les dix épisodes se situent dans une école de danse professionnelle, comme l’École supérieure de ballet du Québec. Sarah-Maude Laliberté, seule Québécoise de la distribution, incarne une danseuse. Elle partage l’écran avec des danseurs de Toronto ainsi que des acteurs provenant de New York et de Los Angeles.
Selon celle qui a reçu son diplôme du programme en interprétation de l’École supérieure de ballet du Québec en 2017, les producteurs de Tiny Pretty Things étaient soucieux de dépeindre avec réalisme le quotidien des danseurs classiques en entraînement, offrant aux membres de la distribution une classe de ballet tous les jours, tournage ou pas.
Le réalisateur était aussi à l’écoute du point de vue des danseurs sur le plateau, qui ne se gênaient pas pour signaler une invraisemblance. «C’est sûr que l’action est concentrée, mais c’est tellement ce que je vis tous les jours en classe et en répétitions.» Elle poursuit : «J’ai bien aimé incarner un personnage. Je crois qu’avoir participé à des spectacles tels qu’Alice au pays des merveilles avec l’Orchestre symphonique de Montréal lorsque j’étudiais à l’École supérieure m’a préparée à tenir ce rôle.»
Sarah-Maude Laliberté est persuadée que Tiny Pretty Things touchera les gens. «J’espère que ça va susciter le débat», ajoute-t-elle.
Une expérience mémorable
Des auditions jusqu’aux scènes tournées dans la nuit, l’aventure Tiny Pretty Things aura été mémorable sur toute la ligne pour Sarah-Maude Laliberté.
Elle a très hâte qu’un large public découvre enfin le résultat de ces mois de travail intense. La jeune danseuse aura amplement le temps de voir et revoir les épisodes, étant en congé forcé à cause de l’annulation du spectacle Casse-Noisette des Grands Ballets, qui la tient normalement très occupée à cette période de l’année. Même si elle n’a pas tout le temps chômé depuis le début de la pandémie — elle a collaboré avec Danse à la carte et le Festival danse au volant à Sherbrooke — , elle piaffe d’impatience de recommencer à se produire sur scène à un rythme plus soutenu.
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